Pour obtenir la certification Qualiopi, la première étape est de prouver la qualité de vos processus de formation. Le défi ? Répondre point par point aux 7 critères du Référentiel National Qualité (RNQ). Le parcours est bien balisé : il faut d'abord choisir un organisme certificateur accrédité, puis monter un dossier de preuves solide pour chaque indicateur, et enfin passer l'épreuve du feu : l'audit initial. Au bout du chemin se trouve le sésame : la certification, indispensable pour accéder aux financements publics et mutualisés.
Comprendre la certification Qualiopi et ses enjeux

Qualiopi est bien plus qu'un simple logo à afficher sur votre site web. C'est un véritable passeport pour tout acteur de la formation professionnelle. Que vous dirigiez un grand centre, un CFA ou que vous soyez formateur indépendant, cette certification est devenue la norme pour attester du sérieux de vos prestations.
Rendue obligatoire le 1er janvier 2022, elle est la clé qui ouvre la porte aux financements publics et mutualisés. Sans elle, impossible de proposer des formations éligibles au CPF ou financées par les OPCO, France Travail (ex-Pôle emploi) ou les régions. Ce n'est pas un hasard si, début 2024, on comptait déjà plus de 45 000 organismes certifiés. C'est dire son importance sur le marché actuel.
Pourquoi obtenir la certification Qualiopi est-elle incontournable ?
Au-delà de l'accès aux financements, obtenir Qualiopi apporte des bénéfices très concrets au quotidien. La démarche vous oblige à formaliser et donc à structurer vos processus. C'est un excellent moyen de professionnaliser votre organisation.
Pour vos clients et partenaires, c'est un gage de confiance immédiat. Ils savent que vous respectez un cahier des charges exigeant, validé par l'État. Mais surtout, cette démarche vous inscrit dans une logique d'amélioration continue. Elle vous pousse à :
- Clarifier votre communication sur votre offre de formation.
- Ajuster vos parcours pour qu'ils répondent vraiment aux besoins des apprenants.
- Mettre en place un suivi pédagogique rigoureux et efficace.
- Veiller à la montée en compétences constante de vos formateurs.
Les 7 critères à maîtriser pour réussir l'audit
Le référentiel Qualiopi s'organise autour de 7 critères majeurs, qui se déclinent en 32 indicateurs plus spécifiques. Chacun de ces critères explore une facette de votre activité, de la manière dont vous informez le public jusqu'à l'inscription de votre organisme dans son écosystème professionnel.
Le tableau ci-dessous synthétise ces 7 critères du Référentiel National Qualité (RNQ) que vous devrez maîtriser pour obtenir votre certification.
| Les 7 critères du référentiel Qualiopi expliqués simplement | |
|---|---|
| Critère | Objectif principal |
| Critère 1 | Communiquer de manière claire et accessible sur son offre de formation. |
| Critère 2 | Proposer des formations adaptées aux objectifs et aux besoins du public. |
| Critère 3 | Accompagner les apprenants tout au long de leur parcours. |
| Critère 4 | Mettre à disposition des moyens pédagogiques, techniques et humains adéquats. |
| Critère 5 | Assurer la qualification et le développement des compétences du personnel. |
| Critère 6 | S’inscrire et investir dans son environnement professionnel (veille, partenariats…). |
| Critère 7 | Recueillir et analyser les appréciations et réclamations pour s'améliorer en continu. |
Comprendre ces points est la première étape, mais ce n'est que le début. Le succès de votre démarche repose entièrement sur votre capacité à prouver, documents à l'appui, votre conformité.
Il ne suffit pas de dire que vous faites les choses bien ; il faut le démontrer. L'auditeur voudra voir des preuves concrètes : vos programmes de formation, les questionnaires de satisfaction que vous analysez, vos conventions signées, etc.
Pour bien démarrer, prenez le temps de vous approprier ces exigences. N'hésitez pas à explorer notre guide détaillé sur les 7 critères Qualiopi, qui sont les véritables clés d'une formation réussie. Cette compréhension initiale vous donnera une vision claire du chemin à parcourir.
Comment obtenir Qualiopi : préparer son dossier et choisir son certificateur
Obtenir la certification Qualiopi, c'est un peu comme préparer un marathon : la réussite dépend moins du sprint final que de la qualité de votre préparation. Cette phase est absolument cruciale, car elle pose les fondations qui vous permettront d'aborder l'audit avec sérénité. Concrètement, cela se joue en trois temps : rassembler vos documents, faire une analyse honnête de vos pratiques, et enfin, choisir le bon partenaire pour vous auditer.
Pour commencer, mettez de l'ordre dans vos papiers administratifs. L'auditeur va d'abord s'assurer que votre organisme existe légalement et qu'il a le droit d'opérer. Ayez donc sous la main votre extrait Kbis (ou un document équivalent) et, bien sûr, votre Numéro de Déclaration d’Activité (NDA). C'est le sésame indispensable pour tout prestataire de formation en France.
Cette infographie résume bien le parcours à suivre pour monter un dossier solide.

Comme vous pouvez le voir, le choix du certificateur n'est que la dernière étape. Tout le travail en amont, de la collecte des preuves à l'analyse critique de ce que vous faites, est ce qui fera vraiment la différence.
L'auto-évaluation : une étape non négociable pour obtenir Qualiopi
Vient ensuite le moment le plus important de votre préparation : l'auto-évaluation. C'est ici que vous allez décortiquer vos processus et les confronter aux 32 indicateurs du Référentiel National Qualité (RNQ). Le mot d'ordre : soyez lucide. Pour chaque indicateur, la seule question qui vaille est : « ai-je une preuve concrète à montrer à l'auditeur ? ».
Ce travail d'introspection va vous permettre de dresser une carte précise de vos forces et, surtout, des points où vous n'êtes pas encore conforme. L'idée est de bâtir un plan d'action réaliste pour corriger chaque écart.
- Exemple concret : Pour l'indicateur 1, qui porte sur l'information du public, posez-vous la question : "les tarifs et les prérequis de mes formations sont-ils clairement visibles sur mon site web ?". Si la réponse est non, voilà votre première action à mener.
L'auto-évaluation n'est pas une simple formalité, c'est votre meilleure assurance contre les mauvaises surprises le jour de l'audit. Elle transforme l'inconnu en une liste de tâches maîtrisables.
Ne sous-estimez pas cette démarche. Le processus Qualiopi est exigeant. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : selon une étude de la Dares publiée en juillet 2023, seulement 49 % des prestataires de formation avaient obtenu la certification Qualiopi. Ce chiffre montre bien que la complexité et les coûts peuvent être de vrais obstacles. Une préparation méthodique est donc la meilleure stratégie pour rejoindre le camp des certifiés. Pour les curieux, vous pouvez découvrir plus de détails sur cette étude de la Dares.
Sélectionner le bon organisme certificateur
Une fois votre dossier prêt et votre plan d'action sur les rails, il est temps de choisir l'organisme qui viendra vous auditer. Ce n'est pas une décision anodine. Ce partenaire vous accompagnera pendant trois ans, il vaut donc mieux bien s'entendre.
Commencez par consulter la liste officielle des certificateurs accrédités par le Cofrac (le Comité français d'accréditation). Ensuite, contactez-en plusieurs et demandez des devis. Les prix varient, c'est un fait, mais ne tombez pas dans le piège de ne regarder que le tarif.
Voici quelques points à peser dans la balance pour faire le bon choix :
- La connaissance de votre secteur : Un auditeur qui connaît les subtilités de votre domaine (que vous fassiez de la VAE, de l'apprentissage ou de la formation continue) posera des questions plus pertinentes et comprendra mieux vos réponses.
- La réactivité et la disponibilité : Les plannings des auditeurs sont souvent chargés. Anticipez ! Renseignez-vous sur leurs délais pour obtenir une date d'audit.
- L'approche pédagogique : Certains certificateurs sont connus pour leur posture d'accompagnement, cherchant à valoriser vos bonnes pratiques. D'autres ont une approche plus stricte. À vous de voir ce qui vous convient le mieux.
N'hésitez pas à échanger par téléphone avec chaque organisme présélectionné. Ce premier contact est souvent un très bon indicateur de leur professionnalisme. Bien choisir son certificateur, c'est s'assurer que l'audit se passera dans un climat de confiance, et non comme un interrogatoire.
Organiser vos preuves pour chaque indicateur Qualiopi

Pour obtenir la certification Qualiopi, il ne suffit pas de dire que vous faites bien les choses. Il faut le prouver. C'est souvent là que la démarche peut se compliquer. On peut avoir les meilleures intentions et les processus les plus carrés, mais si les preuves ne sont pas là, claires et bien rangées, l'audit peut vite devenir stressant. Oubliez la pile de documents en vrac ; l'auditeur s'attend à voir la démonstration fluide et logique de votre système qualité.
La bonne approche ? Pensez à chaque indicateur du Référentiel National Qualité (RNQ) comme une case à cocher, avec le bon document à l'appui. C'est un travail méticuleux, mais c'est ce qui transformera une tâche administrative en une véritable vitrine de votre professionnalisme. Le but n'est pas d'accumuler de la paperasse, mais de raconter une histoire cohérente sur la qualité de votre travail.
Mettre en place une méthode de classement efficace
Le jour de l'audit, la dernière chose que vous voulez, c'est de chercher frénétiquement un fichier devant un auditeur qui attend. Une méthode de classement simple et logique est votre meilleure alliée. Le plus efficace, c'est de créer une arborescence de dossiers qui colle parfaitement à la structure du RNQ. Pas besoin d'un logiciel coûteux : Google Drive, SharePoint, ou même des dossiers bien organisés sur votre serveur feront l'affaire.
- Conseil pratique : Créez un dossier principal "Preuves Qualiopi". À l'intérieur, créez sept sous-dossiers, un pour chaque critère. Ensuite, dans chaque dossier de critère, créez des sous-dossiers pour chaque indicateur qui vous concerne :
Critère 1 > Indicateur 1,Critère 1 > Indicateur 2, et ainsi de suite.
Cette structure est redoutablement efficace pour deux raisons :
- Elle vous guide pas à pas : En un coup d'œil, vous voyez où il manque des preuves et quels indicateurs sont bien couverts.
- Elle impressionne l'auditeur : Le jour J, vous naviguerez avec une aisance déconcertante, ce qui est un signe de maîtrise totale de votre sujet.
L'organisation de vos preuves est le miroir de l'organisation de votre organisme. Une structure limpide rassure immédiatement l'auditeur sur votre rigueur et votre professionnalisme.
Concrètement, quels documents fournir comme preuves ?
Chaque indicateur appelle des preuves qui lui sont propres. Il ne s'agit pas de noyer l'auditeur sous les documents, mais de choisir les plus pertinents, ceux qui parlent d'eux-mêmes. Pensez au parcours complet de vos stagiaires : depuis la première information qu'ils trouvent sur vous jusqu'au suivi après la formation.
Voici quelques exemples de documents à préparer, par grande thématique :
-
Communication et information (Critère 1) :
- Vos programmes de formation : détaillés avec les objectifs, prérequis, durée, modalités d'évaluation, etc.
- Captures d'écran de votre site web : pour montrer que les informations clés (tarifs, accessibilité handicap) sont faciles à trouver.
- Vos supports de communication : plaquettes, posts sur les réseaux sociaux.
-
Ingénierie et déroulement des formations (Critères 2 & 4) :
- Les supports de cours : PowerPoints, manuels, accès à votre plateforme e-learning.
- Un exemple de scénario pédagogique qui décrit le déroulé d'une session.
- Les documents administratifs : conventions de formation, convocations, etc.
-
Accompagnement et suivi des stagiaires (Critère 3) :
- Vos outils d'évaluation : grilles d'évaluation diagnostique, formative, sommative.
- Les preuves de présence : feuilles d'émargement signées ou exports de logs de connexion.
- Exemples de communication : e-mails de suivi, comptes-rendus d'entretiens.
-
Gestion des compétences et veille (Critères 5 & 6) :
- Les CV de vos formateurs et leurs attestations de formation continue.
- Preuves de votre veille : abonnements à des revues, notes prises lors de webinaires professionnels.
- Votre tableau de veille (réglementaire, sectorielle, pédagogique).
-
Prise en compte des retours (Critère 7) :
- Vos questionnaires de satisfaction (à chaud et à froid) et surtout, les synthèses que vous en faites.
- Le registre des réclamations avec la preuve que vous les avez bien traitées.
- Des comptes-rendus de réunion montrant que vous discutez des retours pour faire évoluer votre offre.
Pour aller plus loin, notre article qui détaille les documents requis pour la certification Qualiopi vous donnera une checklist complète pour être sûr de ne rien oublier.
Le jour J : comment se déroule l'audit Qualiopi initial ?

C’est le moment où tout votre travail de préparation prend son sens. L'audit initial est l'étape décisive pour obtenir le fameux sésame. Que ce soit dans vos locaux ou à distance, il faut voir ce rendez-vous non pas comme un interrogatoire, mais plutôt comme une discussion professionnelle. Le but ? Vérifier que vos pratiques collent parfaitement aux exigences du Référentiel National Qualité (RNQ).
Le jour de l'audit, respirez. L'auditeur n'est pas là pour vous tendre des pièges. Sa mission est simple : évaluer objectivement si ce que vous avez préparé sur le papier correspond bien à la réalité du terrain. Il va donc parcourir les indicateurs qui s'appliquent à votre activité, poser des questions ouvertes et vous demander de montrer les preuves correspondantes.
Ce moment est crucial, car le processus est sélectif. Pour vous donner une idée, selon les chiffres du Ministère du Travail, au 1er avril 2024, sur près de 143 000 organismes de formation déclarés, seuls 37,2 % étaient certifiés Qualiopi. Ce chiffre montre bien que l'audit n'est pas une simple formalité et qu'une préparation sérieuse fait toute la différence.
Quelle posture adopter face à l'auditeur ?
Votre attitude pendant l'échange est presque aussi importante que la solidité de votre dossier. La clé du succès réside dans une posture transparente et constructive. Présentez vos processus avec assurance, expliquez pourquoi vous avez fait ces choix et comment ils servent la qualité de vos formations.
Quelques conseils pratiques pour que tout se passe au mieux :
- Anticipez et organisez-vous : Ayez votre arborescence de preuves déjà ouverte et prête à être partagée sur votre écran.
- Écoutez avant de répondre : Prenez une seconde pour bien comprendre la question. Une réponse précise vaut mieux qu'un long discours hors-sujet.
- Donnez vie à vos documents : Ne vous contentez pas de montrer un fichier. Racontez comment vous l'utilisez au quotidien, dans quel contexte. C'est l'histoire de votre démarche qualité.
L'auditeur n'est pas un adversaire, mais un partenaire externe. Il est là pour valider la robustesse de votre système. Abordez l'audit avec cet état d'esprit, et ce qui peut sembler une épreuve deviendra une expérience enrichissante.
Sur site ou à distance : comment choisir ?
Le choix entre un audit dans vos locaux ou en visioconférence dépend de votre organisation. Ce tableau vous aide à comprendre les différences clés entre les deux modalités.
Comparatif entre un audit sur site et un audit à distance
| Critère | Audit sur site | Audit à distance |
|---|---|---|
| Interaction | Échange direct, contact humain plus prononcé. Permet de "sentir" l'ambiance et la culture de l'organisme. | Interaction via visioconférence. Efficace mais peut paraître moins personnel. La qualité de la connexion est primordiale. |
| Logistique | Nécessite la préparation d'une salle, l'accueil de l'auditeur et la disponibilité des équipes sur place. | Simplifiée : pas de déplacement. Nécessite une bonne connexion internet et la maîtrise des outils de partage d'écran. |
| Présentation des preuves | Possibilité de montrer des documents physiques (classeurs, affichages) et numériques. | Toutes les preuves doivent être numérisées et organisées dans une arborescence claire pour un partage d'écran fluide. |
| Coût | Généralement plus élevé en raison des frais de déplacement et d'hébergement de l'auditeur. | Souvent plus économique, car il n'y a pas de frais logistiques à couvrir pour l'auditeur. |
| Recommandé pour… | Les organismes avec des locaux dédiés, des plateaux techniques spécifiques ou ceux qui préfèrent un contact direct. | Les organismes 100% digitaux, les indépendants ou ceux dont les équipes sont dispersées géographiquement. |
Que faire en cas de non-conformité ?
Pas de panique, il est tout à fait possible que l'auditeur relève des écarts. Cela arrive même aux organismes les mieux préparés ! On parle alors de "non-conformités". Il en existe deux types :
- La non-conformité mineure : C'est un écart qui ne remet pas en cause la qualité globale. Vous aurez un mois pour proposer un plan d'action pour y remédier.
- La non-conformité majeure : Ici, l'écart est plus sérieux. Le délai est plus serré : vous avez un mois pour soumettre votre plan d'action, et trois mois pour prouver que vous l'avez bien mis en œuvre.
Recevoir une non-conformité n'est pas un échec, c'est une chance de vous améliorer. L'essentiel est de réagir vite et de manière structurée. Une réponse rapide et bien construite est la meilleure preuve de votre professionnalisme et sécurisera l'obtention de votre certification. Pour aller plus loin, consultez notre guide complet sur les étapes clés d'un audit Qualiopi réussi.
Maintenir sa certification Qualiopi après l'audit
Ça y est, vous avez obtenu votre certification Qualiopi, félicitations ! Mais attention, le plus dur n'est pas forcément d'obtenir le certificat, mais de le garder. Ce n'est pas une fin en soi, mais le début d’un cycle : celui de l'amélioration continue, qui sera vérifié lors de l'audit de surveillance.
Ce fameux audit de suivi a lieu entre le 14ème et le 22ème mois suivant votre certification initiale. Rassurez-vous, il est moins lourd que le premier, mais son importance est capitale. L'auditeur vient vérifier que votre démarche qualité est bien vivante et infuse vos pratiques au quotidien.
Faire de l’amélioration continue un réflexe
Pour passer cette étape sans stress, le secret est d'intégrer la culture de la qualité dans votre ADN. Comment ? En exploitant activement les retours de vos apprenants. Leurs avis, via les questionnaires de satisfaction ou les réclamations, ne sont pas des contraintes administratives, mais de véritables opportunités pour améliorer votre offre.
Concrètement, cela signifie :
- Instaurer des points qualité réguliers pour analyser les feedbacks et décider d'actions correctives.
- Faire vivre vos supports en les mettant à jour en fonction des retours (par exemple, ajouter une étude de cas si un module est jugé trop théorique).
- Documenter vos changements pour prouver votre proactivité le jour de l'audit de surveillance.
Aborder l'audit de surveillance avec sérénité
L'audit de suivi se focalise souvent sur les anciennes non-conformités et sur les indicateurs liés à votre veille et à votre démarche d'amélioration (notamment les critères 6 et 7).
Pour vous y préparer, anticipez les questions de l'auditeur.
Voyez l'audit de surveillance non pas comme un examen, mais comme une opportunité de mettre en avant vos progrès. Préparez un bilan des améliorations déployées depuis un an. C'est la meilleure preuve que votre certification est bien vivante.
- Exemple pratique : Si vous avez mis en place une nouvelle méthode pour votre veille réglementaire, rassemblez les preuves : abonnements à des newsletters, notes prises lors de webinaires, captures d'écran des modifications apportées à vos contenus. Vous avez géré des réclamations ? Montrez votre registre et expliquez les solutions concrètes que vous avez apportées.
En adoptant ces bonnes pratiques, l'audit de surveillance se transforme en une formalité, une discussion constructive qui ne fait que confirmer votre engagement.
Les questions fréquentes pour obtenir la certification Qualiopi
Obtenir la certification Qualiopi, surtout la première fois, soulève forcément des questions. C’est pourquoi nous avons rassemblé ici les interrogations les plus fréquentes pour vous donner des réponses claires et vous aider à y voir plus clair.
Parlons argent : combien coûte vraiment la certification Qualiopi ?
C'est souvent la première question, et c'est normal. Pour un petit organisme de formation, l'audit initial coûte généralement entre 1 000 € et 2 500 €. Ce chiffre peut grimper si vous avez plusieurs sites ou une structure plus complexe.
Mais attention, ne vous arrêtez pas au coût de l'audit. Pensez aussi aux autres frais :
- Le temps que vous allez y consacrer, seul ou avec votre équipe.
- L'aide d'un consultant, si vous en ressentez le besoin.
- Les frais de l'audit de surveillance, qui interviendra environ 18 mois plus tard.
Notre conseil : demandez plusieurs devis, c'est la base. Mais ne sautez pas sur le moins cher sans réfléchir. La qualité de l'échange avec l'auditeur et sa connaissance de votre métier sont des atouts précieux pour que l'audit soit une expérience enrichissante.
Combien de temps faut-il pour être prêt ?
La réponse est : ça dépend ! En moyenne, il faut compter entre 3 et 6 mois entre le début de la démarche et la réception du certificat. Le facteur clé est votre point de départ.
Si vous avez déjà l'habitude de tout documenter et que vos processus sont clairs, cela peut aller très vite. En revanche, si vous partez d'une feuille blanche, il faudra logiquement plus de temps pour formaliser vos pratiques et rassembler les preuves pour chaque indicateur.
Et si l'audit se passe mal ?
Pas de panique, un échec total à l'audit initial est extrêmement rare. Si l'auditeur trouve des "non-conformités", il ne vous claque pas la porte au nez.
Concrètement, s'il relève une non-conformité majeure, l'audit est mis en pause. Vous avez alors trois mois pour corriger le tir et montrer que vous avez bien mis en place les actions nécessaires. L'échec n'est donc pas une fin en soi ; c'est plutôt une seconde chance qui vous oblige à être rigoureux pour décrocher le précieux sésame.
Vous voulez être sûr de réussir du premier coup, sans stress inutile ? Chez PPF Conseil Formation, nous transformons cette démarche en un parcours simple et maîtrisé. Avec 100 % de réussite à l'audit initial pour nos clients, nous savons comment vous mener au succès. Contactez-nous pour un diagnostic gratuit et mettez toutes les chances de votre côté.



